Entre les années 2012 et 2013, on enregistrait une hausse considérable des chiffres du marché de la cigarette électronique. Pendant cette période, un écart de 161 millions d’euros est enregistré sur les ventes entre ces deux années. En effet, le chiffre d’affaires dans cette filière aurait triplé en seulement un an, en passant de 114 à 275 millions d’euros.

En rétrospective, depuis l’ouverture de la première boutique en 2010, on constate une abondance des points de vente. Les boutiques se multiplient promptement et pour cette année 2014, on envisage plus de 2500 points de vente opérationnels chez lesquels on pourrait réaliser des achats de produit et des approvisionnements en matériel de recharge. Ce qui fait compte que pendant la période entre 2012 et 2014, selon une étude lancée, il y aurait en moyenne trois nouvelles boutiques par jour qui ouvriront leur porte afin de proposer les ventes.

Une filière élargie

La filière cigarette électronique, autrement connue par e-cigarette commence à gagner du terrain en attirant de plus en plus de nouveaux utilisateurs. Jusqu’à aujourd’hui, on enregistre un nombre de consommateurs élevé à 2 millions de personnes pour la France seulement et pour toute l’Europe, il y aurait 8 millions vapoteurs. Ce chiffre est en hausse continue pour gagner la conversion des fumeurs qui comptent 13 millions actuellement sur toute la France.

Jusqu’en 2013, boutiques spécialisées enregistrent le record des ventes des patchs électroniques en occupant les 58% du marché de distribution. Suivant dans le rang, les buralistes occupent les 21% du marché. Les ventes en ligne avec les sites spécialisés ou les distributeurs en ligne en plein essor assurent les 9% du marché. Ainsi, depuis l’admission du produit chez les pharmacies, ce réseau assure les 5%. Le reste, 7% est assuré par d’autres distributeurs comme les grandes surfaces.